Ateliers maillage scolaire

POINT D’ÉTAPE DE FIN NOV 2022Depuis plusieurs mois, votre Comcom étudie et analyse le maillage du bâti scolaire et périscolaire sur le territoire. Objectifs : améliorer la qualité d’accueil et définir les futurs besoins d’investissements. Pour cela, la collectivité est accompagnée par l’agence de développement des territoires Nancy sud Lorraine SCALEN et la direction départementale de l’Éducation Nationale.

Phase 1 : Diagnostic (mai à juillet 2022)

Un diagnostic sociodémographique a été établi afin d’évaluer en premier lieu l’évolution probable des effectifs scolaires dans les années à venir. En parallèle, un diagnostic de chaque bâtiment a été effectué par un architecte expert : organisation des locaux, espaces dédiés aux utilisateurs des lieux, confort d’usage, dysfonctionnements…

Phase 2 : Analyse des potentiels et fragilités (juillet à décembre 2022)

Sur la base du diagnostic, de nouvelles configurations sont étudiées pour favoriser la qualité de l’accueil du public scolaire, optimiser les usages, etc. En question : la situation des bâtiments, les secteurs géographiques recouverts par chaque établissement, les temps de transport pour les élèves, la taille des classes et par conséquent celle des édifices.

Ce fut tout l’objet des ateliers participatifs avec les communes et SIS, qui se sont tenues les 8 novembre à Jeandelaincourt pour le secteur Nord et le 16 novembre 2022 à Agincourt pour le secteur Sud. Treize hypothèses étaient traitées pour le secteur sud et 9 pour le secteur nord. Chacun a pu débattre, modifier ces hypothèses, en ajouter d’autres et/ou en supprimer. Les reconfigurations à approfondir sont en cours de priorisation.

Phase 3 : Fin de l’étude du bâti scolaire (2023)

Début 2023, l’agence Scalen pourra rendre son étude avec toutes les configurations potentielles retenues, incluant leur impact et des points d’alerte s’il y a lieu (qualité d’accueil, effectifs, foncier, etc.)

Tout au long de l’année 2023, les élus poursuivront le travail pour s’approprier les propositions de l’étude ainsi que la concertation afin de se positionner sur l’organisation du bâti scolaire à l’échelle des 42 communes, par délibération communautaire.

Mais au fait quand on parle de bâti, la Comcom gère quoi exactement ?

Depuis 2019, votre intercommunalité a en charge la gestion des bâtiments scolaires et périscolaires : travaux d’entretien, de mise aux normes, dépenses énergétiques (eau, électricité, chauffage), rénovation, extension, construction… Ainsi que les équipements : informatiques et numériques, de cuisine et d’office, les jeux fixes, certains équipements de nettoyage.

Les communes et syndicats quant à eux, exercent les services scolaires liés : inscriptions des élèves, rythmes scolaires, transports, organisation des services de garderie, gestion des agents des écoles maternelles et périscolaires, etc.

Chiffres clés :

  • 1 838 élèves à la rentrée 2022
  • 20 écoles
  • 23 bâtiments
  • 480 000€ alloués en moyenne chaque année par l’intercommunalité pour le fonctionnement des bâtiments scolaires et équipements (chiffres de 2019 à 2021)
  • 177 000€ investis en moyenne chaque année par votre Comcom pour les bâtiments et les équipements (chiffres de 2019 à 2021)

Comment sont programmés les travaux annuels ?

De nombreux investissements sont réalisés chaque année dans les bâtiments. Il en va des fenêtres, velux, portes, parquets, murs, sanitaires, chaudières, etc.  En outre, cela concerne également toutes les mises aux normes spécifiques liées aux établissements recevant du public : accessibilité, sécurité, énergie… Ainsi que le remboursement des emprunts en cours.

Les mises aux normes avec obligation réglementaire sont prioritaires à l’échelle des 23 bâtiments dans les prévisions d’investissements. Ensuite, seront retenus tous les travaux urgents : changements de menuiseries, réparation de fuites, isolation contre le froid… Puis, en fonction du budget restant, les petits travaux et les embellissements. Tous ces choix sont opérés en concertation avec les communes et syndicats scolaires en tant qu’usagers des bâtiments.

Les efforts financiers concédés par la collectivité depuis 2019 sont conséquents. À souligner, au-delà des investissements précités : la signature d’un contrat d’exploitation des installations de chauffage et ventilation pour 3,3M € HT sur 8 ans ainsi que la construction d’une nouvelle école à Bouxières-aux-Chênes pour 3,4M € HT lancée en 2022. Côté équipements : 15 écrans numériques interactifs pour 52 300 € HT, des tablettes pour 18 500 € HT, des ordinateurs, etc.

Quel avenir pour le développement scolaire dans le contexte global actuel ?

La collectivité continuera d’investir pour l’éducation afin de préparer l’avenir. Néanmoins force est d’admettre, avec les tensions énormes qui pèsent sur les finances publiques, qu’il ne s’agit pas de SOUHAITER faire des travaux, améliorer, rénover ou encore construire. Aujourd’hui plus qu’hier, très clairement : il faut pouvoir PAYER.

Toutes les collectivités connaissent d’importantes difficultés dans l’établissement des budgets : inflation sur les matériaux, hausse des fluides sans bouclier tarifaire, suppression de la taxe d’habitation et baisse des aides de l’État depuis plusieurs années… Contrairement à l’État, les finances d’une intercommunalité ne peuvent souffrir d’aucun déficit. Des efforts permanents de sobriété sont consentis depuis 3-4 ans déjà. Malgré cette absence de visibilité, les élus sont attentifs à ne pas laisser la qualité des services se dégrader.

« Rien n’est décidé. Pour les écoles comme pour toutes nos compétences, des choix difficiles sont à venir. Inévitablement des priorités devront être définies, un échelonnement des projets sera nécessaire. D’où l’importance d’études comme celles du maillage scolaire et d’accorder le temps qu’il faut au dialogue, à la prise de décision, puis à l’action. N’oublions pas que, pour construire une école par exemple, il faut quasiment 4 ans : 1 an de concours pour le choix de l’architecte, 1 an de conception et de recherches de financement, 1 à 2 ans de travaux. »

Claude THOMAS, président de la Communauté de communes.

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